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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 15:11


 

linRevelation Sabotagek   L’apocalypse a depuis toujours fasciné le monde. Suivez le parcours inusité du policier Jack Summer dont le destin sera étroitement lié au sort de l’humanité dans ce thriller surnaturel, dont l’action et son dénouement, se situent à notre époque incertaine.

 

      Montréal, un soir de décembre 2010. Encore une scène de crime où Jack Summer et son équipe d’enquêteurs spécialisés doivent passer au peigne fin. Un tueur en série fait des victimes depuis des mois, mais cette fois-ci il a laissé un cadeau à l’équipe de Jack. Un cadeau d‘adieux. D’un grand bruit sourd, tout explose. Jack est projeté à l’extérieur de la maison et tombe sur le toit d’une voiture. Blessé gravement, il est transporté d’urgence à l’hôpital. 

 

      Malgré tout le dévouement de l’équipe de traumatologie, il finit par rendre l’âme. Mais la rendre à qui? Commence alors un voyage vers un monde inconnu où il sera accueilli par un être spirituel. Trouvera-t-il des réponses à ses questions? Les mystères de la création seront-ils dévoilés?

 

      Nonobstant, il sera renvoyé sur Terre afin d’ouvrir un passage inter-dimensionnel dans le but d’enclencher la première phase de l’Apocalypse.

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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 17:27

La contamination

 

liRevelation SabotagenkNew Glasgow, Québec. Il tombait de gros flocons de neige. Ils étaient tellement chargés qu’ils semblaient tomber au ralenti comme si le temps résistait à son inévitable destin.

 

Jack jouait à l’extérieur. Il se construisait un fort afin de se défendre contre les ennemis jurés de la force…

 

L’empire, le côté obscur… Il creusait la neige avec énergie.

 

« Urgence, il y avait » n’aurait pas hésité à dire un certain

vieux sage. L’on pouvait voir la maison derrière lui décorée de lumières de Noël qui reflétaient sur la neige des teintes de rouge, bleu et jaune. L’on aurait pu penser que la guerre avait commencé. Les fenêtres étaient à moitié givrées.

 La porte de devant s’ouvrit et la sœur de Jack, Amanda, cria :

 

— Jaaaaaaack! Aller vient! Passe par derrière!

 

Jack se releva la tête et tentait de distinguer sa sœur à travers sa cagoule gelée. C’était un hiver froid cette année-là. Son regard, s’étant frayé un chemin entre son foulard et sa cagoule, trouva Amanda. Il fit un signe de la tête et cria :

 

— OK!

 

Que ça sœur n’a sans doute pas entendu tellement le son de sa voix était étouffé par l’enroulage de son foulard qui recouvrait presque entièrement son visage. Il se leva et courut, maladroitement, vers l’arrière de la maison. Sa mère l’accueillit avec un sourire de bonheur qui illuminait son visage, voyant son petit Jack tout bourru de ses habits d’hiver. Il n’avait que 7 ans. Il avait réussi, tant bien que mal, à enlever ses mitaines, sa cagoule puis son foulard, découvrant son visage coloré de ses pommettes des joues toutes rouges et de son petit nez qui coulait.

 

Elle lui dit :

 

— allez, jack, enlève-moi tout ça et va t’assoir près du poêle à bois pour te réchauffer un peu.

 

Il y avait une odeur apaisante qui flottait dans toute la maison. Elizabeth Summer avait préparé un cidre léger parfumé à la cannelle qui emplissait l’air de son effluve. Cela aurait réchauffé le cœur de n’importe qui. La dinde cuisait dans le four en laissant son parfum s’épandre dans toute la maison, fusionnant avec celle du cidre chaud.

 

Il n’y avait que Jack, Amanda et sa mère qui élevait, seule, ses deux rejetons, étant donné que le père de Jack les avait quittés il y a quelque temps déjà.

 

Comme à chaque Noël, Elizabeth Summer se faisait un devoir de faire vivre à ses enfants le plus beau des Noëls et à chaque fois elle y parvenait.

 

Elle se dirigea vers le salon avec la sœur de Jack qui demeura cloué près du poêle à bois, engourdi. (C’est l’effet de la chaleur émise par ce genre d’appareil de chauffage qui était magique. Quelques minutes après être entré à l’intérieur, elle vous plongeait dans une torpeur indescriptible.)

 

Puis Elizabeth cria :

 

— Jack! Viens! J’ai quelque chose à te montrer

 

— Dépêche-toi!

 

Il n’en fallut pas plus pour éveiller l’esprit de Jack, car à Noël tout était possible. Il accourut au salon où il resta bouche bée devant la scène qui s’offrait à ses yeux. Il avait devant lui ce qu’il avait demandé depuis le début de l’année et qu’on lui avait promis s’il réussissait à faire preuve de sagesse.

 

Un petit chien tout blanc avec le museau et une patte noir. Un élégant mélange d’épagneul et de Jack Russel.  Le petit chien sautait sur place sans arrêt comme s’il avait reçu une décharge électrique. Il avait sans doute été choisi sur cette seule ressemblance avec le petit Jack.

 

Jack s’exclama :

 

— Il est à moi?! 

 

— Mais, oui, il est à toi! répondit Amanda en affichant un sourire de joie comme sa mère.

 

Sûr que son petit frère lui tombait sur les nerfs la plupart du temps, mais être une famille monoparentale avait le coté positif de rapprocher ses membres tout près les uns des autres.

 

 Jack s’agenouillait devant son nouvel ami qui lui léchait le nez et la figure.

 

Dalyanne affichait une étrange émotion sur son visage. Elle n’avait jamais vécu d’émotions auparavant. Pour elle, elles semblaient d’une intensité presque insoutenable. Sous sa forme d’énergie, des fluctuations s’opéraient. L’on pouvait constater un changement de teinte. De fines lamelles bleues apparaissaient ici et là.

 

Jack pouvait voir le visage de Dalyanne qui, elle, affichait une expression de joie et d’innocence tel un enfant qui découvre la vie pas à pas.

 

 

Dalyanne regarda Jack dans les yeux et celui-ci ressentit son désir. L’insatiable curiosité humaine s’emparait de son être. Jack lui demanda, au moyen d’une seule pensée, si elle en voulait plus, en connaitre un peu plus sur la nature humaine, la partager avec lui.

 

D’une seule pensée, elle acquiesça. Jack reposa sa main sur le bras de Dalyanne et elle put ressentir tout ce que ressentait Jack, tout ce qu’il avait vécu depuis sa naissance. Cela ne dura pas une minute.

 

Dalyanne s’écroula et son visage joyeux se transforma, s’emplit de tristesse. Si ce faux corps l’avait permis, elle aurait versé des larmes.

 

Maintenant,  elle connaissait la condition humaine,  avec tout le malheur et tout le bonheur qu’elle peut apporter. De ce fait, Dalyanne devenait humaine sans même avoir un corps de chair. Son essence pure, sa condition d’ange était compromise, elle était maintenant contaminée par la nature humaine. Son empreinte énergétique trahissait ce changement.

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 23:44

 

 

 

Des accommodements raisonnables déraisonnables

 

 


            Bon nombre d’immigrants qui se joignent à la société québécoise, plus de 50 000 annuellement selon le journal LE DEVOIR, se retrouvent au sein de communautés ethniques réunies en de petites agglomérations situées, bien souvent, dans les grands centres du Québec. Loin de s’intégrer à notre style de vie, tel qu’en font foi les statistiques sur le chômage divulguées par Cyberpresse en mai 2010 qui rapporte un taux de 13,9 % pour l’année 2009, ils se recroquevillent sur eux-mêmes, s’encourageant et se soutenant mutuellement sur le plan religieux et culturel.

 

            Pourtant, la société québécoise se veut d’en être une d’accueil et d’inclusivité, donnant l’impression d’être une société ouverte sur le monde. Bref, se targuant d’être à la tête d’un modèle de tolérance, pavant la voie au multiculturalisme dans un monde qui se fracture de plus en plus. Y aurait-il un malaise?

 

            À mon avis, offrir des accommodements raisonnables, en tenant compte de la réalité de la société québécoise du point de vue sociologique, signifierait d’ostraciser, de forcer à la réclusion, encore plus, ces nouveaux arrivants.

 

            Premièrement je dirais que des accommodements, bien sûr, ont comme but, de rendre de grands services à ces néo-Québécois en leur permettant de s’intégrer à un rythme plus lent, plus en douceur et de témoigner de cette générosité, de cette ouverture dont nous faisons preuve. Comme en fait foi un document de travail de l’UQAM présenté à la Commission de Consultation sur les Pratiques d’Accommodements reliés aux Différences Culturelles (CCPARDC) le 31 août 2007 qui mentionne que « Certains tenants du multiculturalisme soutiennent que de pouvoir participer de façon égalitaire et libre à la vie publique, les individus doivent être mis en sécurité sur le plan culturel, ce qui nécessite une politique publique. En ce sens qu’ils permettent, à nombre d’entre eux, de se sentir confortable ou plutôt bien à l’aise de conserver le style de vie qu’ils avaient au départ de leur société d’origine. Voilà où l’expression « L’enfer est pavé de bonnes intentions » prend toute sa valeur, car de cette même générosité en ce qui à trait aux accommodements, découle aussi de leur offrir la possibilité de passer outre bon nombre de difficultés d’adaptation que l’immigration vers une nouvelle contré suppose. Des difficultés qui, à mon sens, demande au nouvel arrivant d’être plus attentif à la réalité et à l’identité propre de la société qui les accueil. Encore faut-il que celle-ci en aie une que partage tous les québécois afin que ces immigrants puissent y puiser toutes les informations qui leur permettraient de s’intégrer pleinement.

 

            Cette mise en situation confortable m’amène à mon second point, soit le fait qu’ils privent les gouvernements, les institutions ainsi que les organismes qui ont pour mission de faciliter leur intégration, de données utiles quant à la situation réelle de ces nouveaux arrivants. Il en résulte, alors, des programmes tels qu’énumérés par M. Will Kymlicka (Docteur en philosophie de l’université d’Oxford) dans une de ses thèses sur le multiculturalisme; des horaires flexibles dans les milieux de travail afin d’accommoder certains groupes religieux (journée pédagogique lors des fêtes juives et musulmanes); des codes vestimentaires flexibles (exemption du casque obligatoire pour la conduite de motocyclette). Ceux-ci, mal adaptés qui ont, parfois, des conséquences désastreuses vis-à-vis les membres de leur communauté. Sans compter, l’impact sur la société d’accueil, mal préparée, qui se sent inconfortable que ces nouveaux citoyens.

 

            Je prendrais, ici, comme exemple ces jeunes filles qui, portant la burqa ou le voile islamique, une particularité religieuse de certaines communautés musulmanes, se retrouvent isolées, chez elle, parce que leurs parents refusent qu’elles fréquentent certaines institutions publiques, donc elles n’ont pas accès à l’éducation qui se trouve à être un des piliers, un des meilleurs outils d’intégration qui soient.

 

            Voilà un exemple où l’ignorance de part et d'autre, est loin de rendre service, ni aux nouveaux arrivants, ni à la société d’accueil.

 

            Sans oublier ce que je considère comme le plus important, en rapport étroit avec mon point précédent, soit la fragilité de la société d’accueil au point de vue de ses propres valeurs morales et spirituelles. Si l’on tient compte de la baisse de fréquentations envers les institutions religieuses par exemple, tel comme mentionné dans une étude menée par l’Institut de la statistique du Québec “C’est le Québec qui a connu la plus forte baisse dans la pratique religieuse dans l’ensemble du territoire”. L’absence d’encadrement balisé par des valeurs communes ouvre la porte à tous groupes, ayant pour but de profiter de ce vide spirituel afin de faire avancer leurs propres agendas, disons-le, plus ou moins nobles.

 

            L’effet inattendu de cette fragilité, de ce vide spirituel est qu’il pousse les décideurs à voter des lois afin d’enrayer “la menace” de ces groupes. Des lois interdisant toutes formes d’expressions religieuses à l’intérieur de toutes institutions publiques, ce faisant, ils privent, aussi, la société d’outils d’intégration incroyables qui favoriseraient tous ses membres.

 

 

      Alors, plusieurs diront que de forcer ces immigrants à s’intégrer tous simplement amènes certains membres de ces communautés à demeurer cachés, à rester cloués dans le confort de leurs cercles fermés ?

 

      Moi je dis, plutôt, qu’il est possible d’offrir des services (qui restent encore à être défini) spécifiquement adaptés, ciblant les besoins essentiels comme l’apprentissage de la langue, de la culture ainsi que des particularités systémiques de la société d’accueil. 

 

            Néanmoins, le facteur le plus important demeure avant tout, le désir de s’intégrer. Ce désir ne peut naître qu’avec le respect, l’amour et la volonté de partager les valeurs communes de la société d’accueil.

 

            Tout compte fait, être contre le principe d’accorder des accommodements raisonnables n’est pas un plaidoyer en faveur du racisme, mais bel et bien en celui de l’ouverture et l’acceptation de nouveaux concitoyens afin d’enrichir notre peuple par leurs richesses culturelles en la combinant à celle de la société à laquelle ils se joignent.

 

            Encore faut-il que celle-ci soit connue, comptabilisée, étalée au grand jour par une prise de conscience collective, par un questionnement profond sur les valeurs morales et spirituelles qui animent chaque citoyen du Québec, du Canada. Que d’abord et avant tout, ce peuple reconnaisse son propre héritage moral, bâti, lui-même, sur le sacrifice des générations qui nous ont précédés. Un jour, peut-être, serons-nous prêt à nous regarder dans un miroir et d’accepter, vraiment, qui nous sommes en tant que peuple distinct.

 

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 22:55


 

      Je crois que la situation sociale dans laquelle notre pays est confronté, du point de vue des accommodements raisonnables,  est explicable par plusieurs facteurs. Je vais m’attarder à celui qui touche notre héritage religieux.

 

      La génération des babys boomers est très affectée par cet héritage, mais il ne  faut pas oublier qu’ils en sont le fruit. Leur frustration nous a conduit dans ce vide moral qui justement est en train de nous détruire collectivement.  Les plus jeunes, eux, sont totalement ignorant de tout ces principes et que bien souvent  n’en comprennent tout simplement  pas les enjeux et les répercussions sur la société dans laquelle ils vivent.

Il est très facile parfois de condamner l’église en générale et de tout rejeter, mais il faut analyser, un tant soit peu, l impact qu’elle a eut et l’héritage morale qu’elle a laissé à bon nombres de gens qui s’y sont frottés, si je puis l’exprimer ainsi.

 

      La moralité générale dont nous faisons preuve a été formée tout au long de notre histoire. Cette histoire dont  l’église a été le plus grand acteur.  Outre la rigidité dont elle faisait preuve, il faut admettre que les valeurs qu’elle a propagées étaient de très bonnes qualités. Et personne ne peut prétendre avoir totalement rejeté sont enseignement. Cette attitude serait d’ailleurs une grossière erreur.

 

      Par contre, il serait sûrement possible de prendre le tout et d en ressortir les principes et valeurs qu’elle nous a inculquée.  Le civisme, la responsabilité façon au autres, l’altruisme, la façon de se comporter en publique et vis-à-vis des autres, la charité et bien sur, de loin le plus important, les dix commandements. Personnes ne peut rejeter tout cela en disant : c est faux, inacceptable voir  même scandaleux, NON PERSONNE!

 

      La preuve en est que tout le monde semble prompt à condamner les autres sur la base de ces mêmes principes lorsqu ils sont témoins de comportements inacceptables. La religion est l encadrement social d un peuple, sans moralité un peuple n est rien.  À partir de ce fait, il est possible de ressortir de tout ça la portion strictement moral des enseignements de l église et ce dans le simplement but plaire à tout ceux qui rejette la foi ou la croyance en l église pour plusieurs raisons que je n’aborderai pas ici dans ce texte.

 

      L’absence de moralité dans une société conduit à la liberté irresponsable, à l’égocentrisme, à l’individualisme sans cœur.  Les gens ne répondent qu’aux lois en vigueurs et non pas parce qu ils le veulent ou qu’ils y croient, mais bien parce que s’ils se font prendre, ils devront faire face aux conséquences monétaires rattachées à leurs manquements aux règles.  L’esprit des lois et des règles ne sont pas respecté pour ce qu’ils son, soit des lignes de conduites en société qui nous permettent de vivre tous, dans une relative harmonie.

 

      Il est possible de reprendre cette ligne de conduite, de continuer dans la voie tracée par nos ancêtres, en incluant les nouveaux arrivants. Car eux aussi, tout comme nous, veulent vivre en paix, dans la liberté et l égalité. Il nous faut ressortir nos valeurs, les préciser et ré enseigner les règles de civisme, les devoirs du citoyen, la courtoisie, le respect des autres et les partager à tous. Tout d’abord au sein de chaque famille, puis au sein des institutions scolaires afin que TOUS partagent les mêmes valeurs.

 

      Certains diront : « Oui mais, tous ne partagent pas les mêmes valeurs… «  Moi je dis le contraire, oui, tous les grands courants religieux, du monde entier, partagent les mêmes valeurs de bases.  Travaillons sur ceux la et voyons l’effet qu’elles auront sur la société en générale, sur les générations futurs.

 

Daniel Bone

 

 

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6 décembre 2010 1 06 /12 /décembre /2010 23:40

 

 

 

« L’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Empêchons le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. »

                                                                                  GE. 3 :22

 

 

La perte

 

         Sous un temps sombre, une fine pluie rafraîchissait l’air. Novembre a toujours été considéré comme le mois des morts. De grands arbres majestueux bordaient les rangs de pierres tombales alignées tels de longues rangées de soldats.

 

Jack Summer protégeait sa sœur, qui sanglotait, d’un large parapluie noir. Le prêtre, un ami proche de la défunte et de sa famille, prononçait les derniers adieux à Elizabeth Summer, décédée à la suite d’une longue lutte au cancer. Jack pressait sa sœur contre lui afin de la consoler et de partager cette souffrance, cette perte immense. Bien qu’anéanti par le chagrin, il ressentait néanmoins un certain soulagement considérant que leurs mère avait souffert suffisamment et méritait largement ce repos.

 

Marchand tout les deux en direction des limousines Amanda dit à Jack :

 

-Je t’aime tu sais

 

-Je t’aime aussi! Rétorqua-t-il.

 

Le temps, frais et humide, habillait leurs paroles de nuages de vapeurs.

 

Jack se balança la tête de gauche à droite comme si il désapprouvait tout ce qui venait de se passer. Amanda regardant son frère d’un air inquisiteur lança :

 

-Quoi ? Qu’y a-t-il ?

 

-Ho rien ! Seulement que je trouve tout ce qui se passe en ce moment, assez particulier. Lui répondit-il en levant la paume de ses mains devant lui.

 

-En quoi ? lui demanda-t-elle.

 

-Bien, maman était une femme pieuse à tout égard, elle se donnait corps et âme, si ont peut le dire ainsi. Et en récompense elle n’a eut que la souffrance et la mort.

 

-Il n’y a pas de rapport Jack et tu le sais !

 

Jack la regarda dans les yeux et voulu dire quelque chose, mais son hésitation pava la voix de son silence. Puis il s’abstenu.

 

-Tu devrais revenir à la maison Jack. J’ai discuté avec Robert, il est d’accord pour que tu demeures avec nous le temps de t’installer. Il parait qu’il y a un manque

d’enquêteurs spécialisés au service de police de la couronne nord.

 

-Non ça va,  je t’assure Amanda, je suis bien ici.

 

Elle prit un ton autoritaire ; après tout Amanda étant sa grande sœur elle avait l’habitude de prendre soin de son petit frère au grand dam de celui-ci le plus souvent.  Elle ajouta :

 

-Tu es bien !?  Ha oui je peux voir ça ! Tu as l’air assez mal en point moi je dirais. Toute ta maison est sans dessus dessous même ‘Robert’ (le chat de Jack) semble être dépressif.

 

-Reviens chez nous. Nous irons tout les dimanches à église prier ensembles comme autrefois.

 

-Bravo! Tout un argument ! Tu sais ce que j’en pense!

 

Tu sais,  si la foi faisait un Peu plus partie de ta vie tu aurais déjà bonne mine!

 

-Écoute je n’ai pas le temps pour ces foutaises. Je fais un travail utile, très gratifiant, je crois bien faire ma part pour un monde meilleur! Je fais dans le concret moi, je vis dans l’action de tout les jours, je fais une différence dans la vie des gens. Je ne passe pas mon temps dans une église ou dans les bibliothèques de la ville à la recherche de théories, je ne sais quoi, qui pourraient changer le monde. Pfffff!

 

-Dommage Jack, sincèrement!

 

-Bon allez !  Je dois partir. Tu viendras passer les vacances de Noël à la maison n’est-ce pas?

 

-Assurément ! Je ne manquerais ça pour rien au monde! lança-t-il d’un ton dérisoire. Ils se pressèrent un contre l’autre et se dirent au revoir.

 

 # 

 

 

Jack stationna sa ‘Dodge Charger’ noire devant l’édifice où il avait un appartement, dans le quartier sud de la ville, où l’activité de la nuit et du jour semblait se confondre. Il ramassa son courrier pour ne trouver que des factures et des rappels de créanciers. Puis il gravit lourdement l’escalier. L’endroit dégageait une sorte d’odeur de vieux bois humide. Les murs d’un vert foncé qui s’écaillaient ici et là rendaient l’endroit lugubre.

 

Il déverrouilla la porte de son appartement situé au 2ieme Etage. Puis laissa tomber ses clefs dans un petit bol, sur la commode, situé à l’entrée et se dirigea vers le salon où il ouvrit les petites portes du bar, se versa un verre de vodka et s’assied sur le canapé. Robert sauta sur ses genoux, venant quérir ses caresses habituelles. Il s’enfila une lampé de vodka et posa sa tête sur le dossier du canapé. Il eût un soupir de soulagement.

 

Ce moment de quiétude fût de courte durée. La discussion avec sa sœur lui revenait en tête et poussa une série de souvenirs à remonter à lui revenir en mémoire ; Sa mère était une rigoureuse catholique. La religion était omniprésente à la maison, imprégnant toute les facettes de la vie. Subitement il se revoyait en Yougoslavie où il fut affecté lorsqu’il était membre des Forces Armées Canadiennes. Il y avait vécu les pires expériences de sa vie, où il n’eut jamais eut de sentiments d’impuissance et de dégoût pareil.

 

Il avait été confronté à un groupe Serbe qui s’apprêtait à faire disparaître un groupe de civil ; des hommes, des femmes, des enfants sans aucunes distinction. Tout les membres de son peloton savaient ce qu’il allait advenir de ces gens, mais ils avaient reçu l’ordre de ne rien faire, de ne pas intervenir quoi qu’il arrive, à moins que leur propre sécurité ne soit sérieusement menacée. Un ordre qu’il n’allait jamais oublié.

 

Les Serbes connaissaient très bien la façon de faire des forces de l’O.N.U et semblaient en profiter pour défier les soldats de la paix. Ils ont massacré tout ces gens devant leurs yeux impuissants. Ne pouvant que subir le choc mental dont ils porteraient à jamais les cicatrices. Pour Jack il était inacceptable voir incompréhensible que de tels actes se produisent, que, de tout temps, sa famille avait vécue selon les préceptes chrétiens les plus stricts où les valeurs humaines occupaient une grande place.

 

À partir de ce moment il prit en aversion tout ces principes. Tout son système de valeurs venait de s’écrouler. Désormais il ne serait plus innocent. Il ne comprenait pas qu’un DIEU d’amour puisse laisser de tels actes se produire, que des victimes innocentes puissent subir un sort pareil. Pour lui la vie n’étais plus qu’une suite misérable d’expériences négatives et que personne n’y pouvait rien. « C’est la putain de vie ! »  se disait-il.

 

Il s’endormit son verre à la main…

 

 

Revelation Sabotage


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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 02:14

Je vous présente une idée formidable (à mon sens!) de ce qui serait possible de faire en numérique et papier, mais surtout numérique.

 

HISTOIRE CACHÉE

 

Imaginez une histoire tout à fait normal. À chaque page il se trouve un ou des mots surlignés. Ceux-ci s'accumulent de page en page. Si ces mots sont ajoutés un à la suite de l'autre, ensemble, ils forment une nouvelle histoire plus ou moins longue au choix de l'auteur.

 

EX:  

 

      Une jeune fille se trouvait, tranquille, sur le porche de sa petite maison de campagne. Elle s'endormit sans s'en appercevoir.  Dans son rêve elle marchait dans l'herbe sur le bord d'un lac. Soudain une petite abeille qui vint lui bourdonner les oreilles fit sursauter la jeune fille. D'un geste brusque de la main elle tenta de faire fuir l'importune. Sans succès, elle décida de s'enfuir en courant. Bien entendu la petite abeille se mit à sa poursuite. Lorsque la jeune fille arriva au bout du lac, elle s'imagina que plonger dans le lac se débarasserait de cette abeille qui bourdonnait aussi fort qu'un gros bourdon. Sautant dans le lac, s'immergeant completement jusque pardessus la tête. Bien mal lui en prit, un gros poisson qui passait par la se mit à sa poursuite à son tour...

 

 

Voilà une petite histoire cachée.

 

Une petite abeille d'un geste brusque sans succès, décida de s'enfuir lorsqu'un gros bourdon se mit à sa poursuite.

 

Un exemple un peu banal vous direz, mais imaginez un roman de 20 000 mots et toutes les possibilités.

 

Avec un livre papier, il est possible pour le lecteur de prendre un crayon et du papier et écrire tout les mots surligner et de découvrir une histoire cachée.

 

Mais le meilleur est dans le format numérique:

 

Sur chaque page, il se trouve un ou des mots surlignés. À chaque fois que la page est tournée, le mot s'ajoute à un petit livre vierge. Page 22, 23, 24, etc...

 

Si la personne recule, les mots s'enlèvent puisqu'ils sont liés à la page jusqu'à ce que le lecteur arrive au mot "FIN" qui verrouilla l'histoire cachée.

 

Le lecteur a alors en bonus une histoire, un récit, un commentaire ou n'importe quoi que l'auteur a cru bon d'offrir à ses lecteurs.

 

Peut-être même qu'il serait possible pour un auteur chevronné de publier un autre auteur débutant comme si il présentait un nouvel artiste dans sa première partie de spectacle.

 

Tout un monde de possibilités s'ouvre devant nous. Ils nous appartient à tous d'imaginer le futur du livre numérique.

 

De plus, ces livres pourraient être cotés en regard avec leurs niveaux de difficultés en calculant le ratio de mots utilisés par rapport à la totalité de l'histoire principale.

 

EX: 5%, 10%, 25%, 50%

 

Pour ma part je releve le défi avec le livre que j'ai déjà écrit (RÉVÉLATION : SABOTAGE), d'imbriquer une histoire d'environ 600 à 1000 mots(environ 3% à 5%)  à travers l'histoire original pour prouver la validité de cette idée.

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 14:55

Nous vivons maintenant dans une société où ses membres sont devenus égoistes et individualistes. Les gens sont tellement avide de bonheur qu'ils sont devenus comme des animaux pret à tout pour protéger le peu qu'ils possedent.

Il y a une époque où ils ont tous été abusés, mis sous pression et désillusionnés par l'église, l'état etc etc etc. Ils ont été meurtris, blessés et pire,ils leur a été cachés la vérité.

Ils ont grandi, ils sont devenus adultes, ils se sont jurés ne pas perpétuer tout cela. Que leurs enfants ne subiraient pas tout ça, que eux vivraient l'amour, la liberté, le bonheur parfait.

De par leur nombres, ils ont tout détruit, ils ont chassés l'église, gardienne de nos valeurs morales, l'état, gardienne de notre liberté. Ils ont créé des systèmes , des lois qui garantirais qu'ils seraient à l'abri de leur passé, protégés du drame de leurs enfances.

MAIS ILS ONT TOUT DÉTRUIT SUR LEUR PASSAGE!!!! Ils ont jeté le bébé avec l eau du bain, ils ont tout rejetés. Ils ont oublié qui ils étaient et comment ils sont devenu qui ils sont. Ils ont oublié ce qui fait de nous ce que nous sommes maintenant. Nos valeurs familliales. Tout ses rassemblement familliaux, les fêtes de Noel. Nos valeurs humaines, notre ouverture face aux autres, notre esprit rassembleur, notre facilité d'entraide etc etc etc

Mais encore plus dramatique, NOTRE GUIDE DE VIE LEGUER DE PÈRE EN FILS , DE MÈRE EN FILLES, DE GÉNÉRATION EN GÉNÉRATION.

Ce guide de vie etait exprimé dans la vie de tout les jours, les gens savaient quoi faire et quoi ne pas faire et cela etait partagé par tous et chacuns. Tout le monde savait, tout le monde vivait au diapason.

Au nom de la liberté , nous avons crée l'esclavage de l'être. Au nom de la richesse, nous avons crée la pauvreté de vie. Tout le monde souffre, mais souffre sans bon sens, mais personne ne va l'avouer à l'autre. Tout le monde est vide, se sent vide, ils sentent le vide et ne savent pas pourquoi et ils le remplissent avec tout ce qu'y a été combattu par le passé par les générations précédente qui savaient et qui guettaient le mal à chaque instant. Tout n'est que du vent!!! ouep malheureusement pour nous tous, TOUT N EST QUE DU VENT!!! ............ à bientot!

 

Daniel Bone

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 03:38


 

CAMPING SAUVAGE

 

Un bel après-midi d'été, comme on en connait au Québec.  La cigale chante son bonheur. L'on peut aussi entendre les cris étouffés d'enfants jouant au loin. L'été au camping, rappelle bon nombre de souvenirs chez bien des gens.

 

Mme St-Clair s'affairait à desservir la table du dîner. Tandis que Pamela, sa petite fille de 16ans, prenait un bain de soleil sur une chaise longue, les écouteurs de son baladeur installés sur ses oreilles. Pour elle, camping ou non, la musique était importante. Elle avait la charge de garder un oeil sur son petit frère de 8ans, Marcellin. Ce petit renard n'avait aucune limite dans ses aptitudes à faire les 100 coups.  

 

Marcellin jouait tout près de la roulotte, situé à la lisière de la forêt. Mme St-Clair était « femme à la maison ». Après un divorce difficile, elle s'était remariée. Jacques, avait un emploi « minable » selon ce qu'il en disait et qui ne rapportait pas gros. Le camping était une activité abordable et encore pour peu cher ils ne pouvaient se permettre que les terrains aux extrémités du site. Aux abords de la forêt.

 

L'attention du petit Marcellin fût attirée par un écureuil cherchant frénétiquement de la nourriture, afin d'assurer son hiver. Celui-ci ramassa un petit gland de chêne. Puis il regarda Marcellin. Il mit alors une noix dans sa gueule et s'apprêta à en ramasser une autre. Il hésita. Releva la tête et fixa Marcellin tout droit dans les yeux. Marcellin le regarda d'un air amusé. L'écureuil fit un geste de la patte, comme un signe d'invitation à le suivre. Marcellin sourit. Sans se poser de questions, il se leva et se mis à le suivre. Il pénétra dans la forêt. Bien que son beau-père le lui avait interdit à plusieurs reprises. Les branches des arbres filtraient la lumière du soleil. Les abords de la forêt étaient peuplés de grands pins, et le sol était couvert de leurs épines et de roches grossières ici et là. Il marcha sans perdre l'écureuil de vue. Au bout d'un moment, il pouvait entendre les bruits provenant du camping qui trahissait la distance qu'il avait parcourue, dont il ne se souciait guère, tel un enfant de son âge.

 

La forêt devenait de plus en plus sombre. L'écureuil s'arrêta et se retourna face à Marcellin. Celui-ci arriva près de l'écureuil et vraisemblablement lui demanda;

 

— Comment t'appelles-tu?

 

— Je m'appelle ROEL et toi? Lui répondit l’écureuil.

 

 Le petit garçon fût d'abord très surpris. Il esquissa un large sourire et lui répondit;

 

— Marcellin!

 

Puis il entendit des bruits bizarres tout autour de lui. D'autres écureuils s'approchaient et semblaient parler entre eux. Ils chuchotaient. Puis un raton laveur, un lièvre. Tous semblaient apprécier la présence du petit garçon. Ils se mirent à discuter avec lui.

 

Jacques, son beau-père, stationna son « pick-up » près de la roulotte. Son nouveau « pick-up » usagé bien sur. Mais il en était très fier. Il n'eut pas le temps de descendre de son véhicule que Mme St-Clair courrait vers lui, tout en pleurs.

 

— Qu'est-ce qui se passe encore? Maugréa-t-il.

 

 Il était toujours de mauvaise humeur aux dires de ses voisins, même qu'ils soupçonnaient le couple d'être en mauvais termes.

— C'est Marcellin c'est ça?

 

Depuis qu'il s'était marié avec la mère de celui-ci, il avait eu maille avec le petit Marcellin, Il ne s'en occupait presque jamais. Comme si le petit venait avec la mère et il ne pouvait rien y faire.

 

— Ouiiiiiii! Il a disparu!

 

Elle était inconsolable.

 

Il rajouta ;

 

— Encore! Il ne cessera jamais de nous emmerder celui-là. Je m'en occupe tout de suite!

 

Mme St-Clair baissa la tête, visiblement gênée par les propos de son mari.

 

Il sembla passer des heures. La forêt s'assombrissait de plus en plus. Les nouveaux amis de Marcellin s'agitaient. Une certaine nervosité semblait les envahir. Marcellin, malgré son âge, percevait aussi un étrange sentiment. Puis, d'un coup, un grand silence s'installa dans la forêt. Tout le monde écoutait. Ils entendirent un bruit sourd provenant d'un gros bosquet non loin d'eux. Des branches s'entrechoquaient, des feuilles se déchiraient. Toutes les petites oreilles pointaient en cette direction. Puis, la panique s'empara de tout le monde. Ils prirent leurs pattes à leurs cous. Et avec l'énergie du désespoir, ils s'enfuirent dans la direction opposée. Roel cria avec énergie;

 

— Allez, sauve-toi Marcellin, c'est la BÊTE!

 

 Le coeur de Marcellin battait à toute allure. Il tremblait. D'instinct, il se mit à courir dans la même direction que son nouvel ami. Après ce qui semblait être une éternité, ils s'arrêtèrent et se cachèrent derrière un rocher. Marcellin, peinant à souffler, demanda à Roel ce qui se passait. Roel lui expliqua que « La bête » était une créature atroce. Chaque fois qu'elle venait, des amis disparaissaient, ont dit qu'elle les dévorait vivants sans hésitation et....

 

Ils n'eurent pas le temps de continuer, la bête se rapprochait, elle était toute proche. Ils déguerpirent à toute vitesse sans regarder derrière eux. Ils s'arrêtèrent à nouveau. Marcellin dit à Roel « Il y a surement quelque chose à faire! ». « Il n'y a pas grand-chose que nous puissions faire » lui dit Roel. « Haaaaaaaaaaaaa elle arrive! » La bête semblait avoir pris en chasse Marcellin et son copain. D'un bond audacieux ils sautèrent sur le coté. Tout près se tenait la bête, ils n'eurent pas eu le temps de poser un regard sur elle. Plus loin un gros arbre. Ils seraient à l'abri pour un moment. Peut-être les oublierait-elle se disaient-ils.

 

Adossé à l'arbre. Roel dit à Marcellin « J'ai une idée! » Marcellin le regarda d'un air incrédule, dans son esprit tout était si confus. Mais il n'avait pas le temps d'y voir clair.

 

— Tu as déjà joué à saute-mouton n'est-ce pas?

 

 Marcellin fit signe que oui de la tête.

 

— Non loin d'ici, il y a un ravin profond. Si nous courons devant la bête et qu'elle essaie de nous attraper, nous n'aurions qu’à nous pencher et elle sautera par-dessus. Et elle tombera dans le ravin.

 

Marcellin n'était pas sûr de comprendre, du moins, d'avoir le courage nécessaire. Mais de toute façon, ils allaient être dévoré, vivant s’ils ne tentaient rien. La bête était déjà derrière l'arbre. Plus le temps de penser. Ils se mirent à courir. Et la bête, tel un chat, bondit en leur direction. Elle allait les rattraper. Prête à les prendre tous les deux. Elle tendit ses griffes et d'un mouvement, vers l'avant, elle sauta. Marcellin et Roel se laissèrent tomber à plat ventre et la bête, comme l'avait prévu Roel, sauta par-dessus et malgré tous ses efforts, elle ne put que tomber dans le vide et s'écrasa au bas du ravin sur les rochers.

 

Mme St-Clair aperçu le jeune Marcellin sortant de la forêt, ses vêtements tout en lambeaux, son petit visage tout écorché. Elle courut vers lui et l'englouti dans ses bras, elle pleurait et lui demanda où il était. Elle ne lui laissa pas le temps de répondre. Elle le serrait si fort, qu'il ne put prononcer une parole.

 

Marcellin lui chuchota à l'oreille :

 

— Je t'aime maman!

 

Elle le retira et, le tenant par les deux bras, elle lui dit « Jacques est parti depuis 2 heures à ta recherche, nous te pensions perdu ». Le petit Marcellin alla ouvrir la bouche. Mais elle ne lui en laissa pas l'occasion, elle le resserra dans ses bras.

 

Portant son regard au loin, séchant ses larmes, elle lui dit:

 

« Je t'aime mon enfant! »

 

« Moi aussi je t'aime maman »...

 

 

Daniel Bone

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 03:21

 

 

Sophie-Anne marchait sur le trottoir, revenant de l'école pour le diner. L'air était frais, ce qui était plutôt normal pour une journée de décembre. Les arbres gigantesques qui bordaient le trottoir semblaient lui offrir la protection, tels une rangée de soldats gardant le passage d'une reine.

C'était un vieux quartier de la ville. Les immeubles dataient de l'époque de la guerre. La plupart revêtus de briques rouges et des balcons de fer forgé, inspiraient aux passants le calme et l'assurance d'avoir plusieurs hivers.

Elle allait, comme à tous les midis, partager son repas avec son amie, Gabrielle. Celle-ci, s'était entichée de Sophie-Anne il y a de cela près de 3 mois : Lorsqu'elle revenait du dépanneur du coin, elle avait remarqué Sophie-Anne assise dans les marche de l'escalier du vieux nettoyeur, barricadé il y a longtemps à cause d'un incendie.  La petite fille pleurait et elle s'était arrêtée pour lui demander ce qui n'allait pas. Elle était toute mignonne, avec ses cheveux tressés de chaque côté, une petite chemise à carreaux bleus et blancs, une petite jupe d'écolière noire et des chaussures bleues.   Elle lui raconta qu'elle avait perdu son petit chat et qu'elle éprouvait tellement de chagrin qu'elle ne pouvait s'arrêter de pleurer. Après une longue discussion, elle réussit à la consoler. Depuis ce temps, à chaque midi, elles se rejoignaient pour partager le dîner ensemble.

Cela faisait l'affaire de Gabrielle, qui n'avait plus souvent qu'autrement pas  de quoi manger. Sophie-Anne partageait avec elle. Elle apportait toujours un peu plus, prétextant qu'elle donnait une partie de son repas à une amie à son école. Gabrielle vivait en fait dans la rue, elle était une prostituée depuis presque 12 ans.  Les nouveaux règlements municipaux votés par la nouvelle administration municipale  avaient forcé les prostituées du centre ville à aller exercer leur métier dans ce quartier tranquille de la ville, afin de soi-disant "nettoyer" l'endroit pour satisfaire l'industrie touristique.

Gabrielle était bien contente de voir Sophie-Anne régulièrement, cela lui rappelait à chaque jour  que la vie valait la peine d'être vécue. Cela lui donnait de l'espoir. Elle lui rappelait qu'à son âge, elle-même avait toute la vie devant elle, cela la faisait rêver. Sophie-Anne s'en retourna à l'école et Gabrielle se replongea dans sa sombre réalité.

Robert résidait à deux pas de l'épicerie du coin. Il sortit pour aller y faire une course. En passant devant la ruelle, tout près de chez lui, il entendit un gémissement. Il s'arrêta un moment, puis, ne pouvant distinguer quoi que ce soit dans le noir, poursuivit sa route vers l'épicerie. Quelques minutes plus tard, il revint chez lui, deux sacs à la main. Il entendit à nouveau des bruits provenant de la noirceur de la ruelle, mais cette fois-ci bien plus perceptibles. Un frisson lui parcourut le corps. L'être humain a une étrange habileté à pressentir le danger.  Il s'approcha doucement. Et plus il s'avançait plus il distinguait  une ombre, tapit dans un coin. Gabrielle était recroquevillée sur elle-même, comme un enfant. Elle avait le visage ensanglanté et plein d'ecchymoses. Son manteau gisait par terre tout près d'elle, elle frissonnait.  Robert eut un mouvement de recul, surpris par ce qu'il voyait. Puis il se dit qu'il valait mieux appeler une ambulance ou la police. L'énervement l'empêchait de penser correctement, il ne savait que faire.

 

Gabrielle ouvrit les yeux. Flottant au dessus d’elle, des petites formes que sa vision floue ne permettait pas de distinguer. Un mobile pour enfant était accroché au dessus du lit. À mesure que sa vue s'habituait doucement à la lumière du jour, elle discerna  des poupées  sur les tablettes d'une étagère sur sa gauche. Elle fit un geste pour remonter la couette dont  elle était couverte. Sur sa droite elle distinguait des petits objets sur la commode et quelques photos. Elle ne voyait pas encore assez bien pour les discerner.  La porte s'ouvrit et elle vit entrer un homme assez costaud, dans la quarantaine, aux cheveux court teintés de gris ici et là.  Prise de panique, ses yeux s'ouvrirent, son corps se raidit, malgré sa douleur, prête à se défendre. Elle y était habituée.

- Bonjour, Je m'appelle  Robert!

- Je vous ai trouvée dans la ruelle et je ne savais trop quoi faire, je vous ai ramenée chez moi.

Gabrielle affichait un air surpris, mais elle resta sur ses gardes. Tout son être lui dictait de s’enfuir de toutes ses forces. Cependant quelque chose d'étrange la retenait. Elle se releva et s'assied sur le lit. Elle posa son regard sur les photos de la commode.  Elle fut étonnée de voir une photo en particulier. Elle lui était familière.... Elle se leva avec peine,  agrippa le cadre de la photo et l'approcha. Elle n'en revenait pas, c'était Sophie-Anne. Elle se tourna vers Robert qui pointa la photo du doigt  en disant ;

- Elle est jolie !? C'est Sophie-Anne, ma fille.

- Mais je la connais, je la vois tous les jours!" prononça Gabrielle, d'une voix hésitante.

- Tous les jours???  Ma fille est décédée l'année dernière. Un chauffard ivre tournant  le coin en trombe,  la happa de plein fouet. La violence de l’impact la tua sur le coup, lui expliqua Robert.

-Vous la voyez tous les jours, vous dites???

Gabrielle ne dit plus un mot...

Voilà pour la petite Sophie-Anne, a qui ont lui a refusé de grandir !

                                                                                      

                        

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 03:15

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